Stonetown
Pour se plonger dans l’histoire séculaire et passionnante de l’île et en particulier de sa capitale, Stonetown
Stonetown ou Zanzibar town justifie de s’y arrêter pour y découvrir son histoire complexe et souvent méconnue.
En effet, Stonetown fut dès le 16è siècle un lieu de transit pour les esclaves tanzaniens livrés ensuite en Inde et au Moyen-Orient. L’esclavage officiel est aboli en 1873 mais continuera à exister clandestinement jusque dans les années 1930. La visite du musée de l’esclavage à l’iconographie tout à fait désuète mais néanmoins très informative est recommandée.
Les petites rues en dédale, l’architecture arabisante ainsi que le marché aux épices, à la viande et au poisson offre de cette ville un souvenir enrichissant.
Stonetown : Mizingani, Jafferji House, Antonio Garden, Upendo house
Différentes activités sont possibles lors de votre séjour à Stonetown. Nous avons testé les activités suivantes et les recommandons sans restriction.
Visite de la ville
Durée : deux heures à deux heures et demi (dès 35$ pour deux).
Déambuler dans les méandres des ruelles de la vieille ville, profiter du grand marché aux poissons, viandes et épices avant d’atteindre le fort construit au 15è siècle par les portugais puis longer la mer et rejoindre le port. Au retour, visiter le musée du marché aux esclaves.
Deux restaurants locaux, le Lukmaan et le Zenj Food Lover’s Joint coffee bar sont à recommander car ils ont un très bon rapport qualité-prix, ils sont bien situés, ils offrent des plats locaux et l’atmosphère y est typiquement zanzibarite.
Prison Island et Nakupenda Beach
Durée : une demi-journée à une journée. (Dès 90$ pour deux, avec collation à Nakupenda).
Prendre une dhow, pirogue à vapeur pour prison Island. L’histoire de cette île, construite pour être une prison pour les esclaves par les Portugais à leur arrivée à Zanzibar au 15è siècle, est passionnante. Au 19è siècle, des marchands passés par les Seychelles ont rapporté une vingtaine de tortues avec eux. Elles y sont encore aujourd’hui et se sont si bien senties là qu’elles sont désormais plus de deux-cents.
Après avoir quitté Prison Island, départ pour un petit atoll de sable blanc et d’eau turquoise qui n’existe qu’à marée basse. Il est possible d’y organiser de quoi manger et se baigner. Son nom Nakupenda, Je taime en Kiswahili, n’est pas dû au hasard : c’est un coin de paradis !