Soutien école

Edgar et moi, Directeurs de l’agence, avons visité cette école et avons été touchés par les conditions de vie des élèves et des enseignants. Nous souhaiterions vous présenter ce lieu, dans l’espoir que cela vous intéresse de les soutenir avec nous. Ce soutien est personnel et informel, dans la mesure où nous ne sommes pas une ONG et n’avons pas d’autre lien avec cette école qu’avec les deux membres de sa direction. Néanmoins, nous aimerions vous encourager à les aider dans leur quotidien. Nous sommes à disposition pour plus d’informations.

Comme vous pouvez le voir sur ces photos, les salles de classe ainsi que le terrain sont très sommaires. Au milieu de la photo de droite, ce sont les fondations d’un bâtiment qui s’est écroulé et qu’ils ne peuvent reconstruire.

691 élèves (393 filles et 298 garçons) sont répartis en 7 niveaux (correspondant aux mêmes niveaux que chez nous), et 7 professeurs. Les classes III et IV comptent respectivement 114 et 190 par classe bien sûr ! Dans les classes V à VII, le nombre d’élèves par classe est nettement inférieur (42, 59 et 65 respectivement) car dès que les parents considèrent que leurs enfants savent lire et écrire, ils les récupèrent pour travailler aux champs, au ménage ou à la dérisoire possibilité de revenus qu’ils ont. Ci-dessous, une photo de la classe III.

Certains élèves marchent jusqu’à 18 kilomètres par jour pour venir s’instruire et rentrer chez eux. Il n’y a pas de dortoirs, car le gouvernement, qui reconnaît les examens d’Etat faits dans cette école, refuse néanmoins de la soutenir financièrement. Une autre école se trouve déjà, argue-t-il, à quelques kilomètres de là qui possède des dortoirs. L’école dont il est question ici est alors inutile à ses yeux. Quid alors des 691 enfants présents ?

Les parents doivent verser 30$ par année pour que leur enfant reçoive un bol de porridge à la pause de 10.00 et un bol de polenta avec des haricots (ugali na maharage) à midi. 232 parents d’élèves n’ont pas les moyens de verser cette somme, si bien que ces enfants-là regardent leurs camarades manger.

Sur la photo de gauche, vous pouvez voir à quel point la cuisine est sommaire, et elle ne possède plus de cheminée fonctionnelle. A droite, les enfants attendent de recevoir à manger. Parfois, la casserole est vide avant que leur bol n’ait été rempli…

Il serait nécessaire de construire une clôture autour du terrain de l’école pour les protéger, de construire une plus grande cuisine avec une cheminée qui fonctionne et pouvoir cuisiner dans des casseroles assez grandes. Les enseignants n’ont aucun moyen informatique, ni assez de papier. Les fournitures scolaires en tout genre manquent en quantité. Riz, farine de maïs, huile, ou sel sont aussi les bienvenus. Et la liste n’est pas exhaustive.

Le Directeur Saruni Mollel et l’assistante à la Direction de l’établissement Joyce Minja vous seront donc infiniment reconnaissants si vous êtes prêts à faire un don lors de votre passage à Natron.

Le 17 avril 2023, nous avons eu le plaisir de leur amener le résultat d’un don de clients : une casserole dont le contenu permet d’offrir un bol de polenta à 300 enfants environ.